Stanley Kubrick n'a jamais été un réalisateur binaire. Chacun de ses choix créatifs était mûrement réfléchi, digéré, et régurgité avec une minutie légendaire. Ses films regorgent de sous textes et autres intentions assumées ou non, qu'une bonne partie de ses fans les plus studieux s'obstinent à décortiquer encore et encore. The Clockwork Orange ne fait pas exception à la règle. L'univers malade d'Anthony Burgess, une fois fécondé par l'imagination détraquée d'un Kubrick au sommet de son art oh so chocking, se mue en satire psychopathe infesté de référence cryptiques cyniques. Retour en vidéo sur les messages codés du maestro.