L'esthétique 80's d'Atomic Blonde en images
Le film d'espionnage de David Leitch avec Charlize Theron, Atomic Blonde, se pare de néons et d'une ambiance purement rétro qui sublime son action. Les couleurs se reflètent aussi bien sur les corps (vivants ou non) et dans les décors somptueux des i
Belle surprise que cet Atomic Blonde. Le film d’espionnage, qui raconte les aventures de l’agente secrète Lorraine Broughton (campée par Charlize Theron) à Berlin à la veille de la chute du Mur, se pare d’une esthétique très 80’s.
À mi-chemin entre un Miami Vice sous acides et un Mission Impossible à huis clos, Atomic Blonde propulse le spectateur dans des intérieurs bardés de néons. Les lumières contrastent avec la froideur du Berlin de 1989. Elles subliment tantôt les ébats de Charlize Theron, tantôt les gunfights sanglants, donnant à l’hémoglobine des reflets pourpres surréalistes. Mention spéciale à la chambre d’hôtel où l’espionne jouée par l’actrice réside à Berlin.
Qui dit esthétique 80’s, dit sonorités 80’s. Pour aller avec ces lumières, Atomic Blonde est rythmé par une bande originale où les synthés cheesy et les refrains entêtants s’alignent sur les tirs d’armes à feu et les mandales distribuées à coup de casseroles, de chaises, ou de tout autre mobilier que Charlize Theron trouve sur son passage.
Quentin GUÉROULT
