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Bud Spencer, c’était l’Italie, c'était le Cinéma

Il était notre oncle d’Italie, il est mort lundi 27 juin à Rome à l’âge de 86 ans, a annoncé sa famille. Retour, en quelques mots, sur un parcours, une gueule, et un charisme comme on n’en fera plus jamais.
Bud Spencer, c’était l’Italie, c'était le Cinéma

Il était notre oncle d’Italie, il est mort lundi 27 juin à Rome à l’âge de 86 ans, a annoncé sa famille. Retour, en quelques mots, sur un parcours, une gueule, et un charisme comme on n’en fera plus jamais.


Carlo Pedersoli a tout d’abord été champion de natation, allant jusqu’à participer à deux reprises aux Jeux Olympique, en 1952 et 1956.  IMDB nous apprend même qu’il “Was the first Italian to swim 100 m. Freestyle in less than a minute”. Dès 1950, il traîne sur les plateaux, faisant quelques apparitions non créditées, mais qui ne passent pas inaperçues, lui qui mesure tout de même 1 mètres 92, et a ce qu’on appelle communément, une gueule. Une putain de gueule. Et très vite, un nom, choisi pour la bière (Bud) et son idole (Spencer Tracy).

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Mais c’est réellement à partir de 1967, aux côtés de celui qui deviendra son binôme, son collègue, son alter ego à jamais, Terrence Hill, qu’il deviendra Légende. Les films se nomment Dieu pardonne… moi pas (il a alors 38 ans, déjà), Attention, on va se fâcher, ou encore Salut l’ami, Adieu le trésor, on y boit et on s’y bat, on donne des baffes, à chaque fois dans un bordel complètement jouissif, et stupide, et potache, et génial, et désormais culte. Jusqu’en 1994, le duo enchaîne les westerns, les comédies, les coups de poings. En tout, pas moins de 18 films en commun.

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Son complice Terrence Hill, justement, s’est exprimé, dans les pages du quotidien Corriere Della Serra. Ses mots: “Je suis sous le choc. J’ai perdu mon meilleur ami”. On ressent, ici, un petit peu la même chose, tant nous n’avions jamais eu besoin de connaître par coeur la filmographie du Monsieur pour se sentir proche, un peu comme s’il était, non pas Le Parrain, trop distant, trop froid, mais Le Tonton, celui avec qui nous nous serions bien vu partager quelques bières, notre première référence visuelle quand la barbe commence à pousser, notre ultime image au moment d’aller défendre notre honneur dans une baston de rue un peu pathétique.


Bud Spencer, c’était l’Italie, la bouffe, les femmes, les plateaux, Terrence Hill, les chevaux, les étoiles et la castagne. C’était une star, c'était le Cinéma. 


Nico Prat

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