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Michael Fassbender et James McAvoy nous parlent de X-Men Apocalypse

A l'occasion de la sortie de X-Men : Apocalypse, les frères ennemis Professeur X et Magneto, James McAvoy et Michael Fassbender, sont revenus avec nous sur l'évolution de leurs personnages depuis le premier film et ce qui les attend dans
Michael Fassbender et James McAvoy nous parlent de X-Men Apocalypse

A l'occasion de la sortie de X-Men : Apocalypse, les frères ennemis Professeur X et Magneto, James McAvoy et Michael Fassbender, sont revenus avec nous sur l'évolution de leurs personnages depuis le premier film et ce qui les attend dans ce nouvel opus.


Qu’est-ce qui distingue vos personnages, par rapport aux films précédents ?


MF : Concrètement, l’arrivée d’Apocalypse est un tournant. C’est le plus puissant, il a un côté un peu Godfather des mutants. La première rencontre entre lui et mon personnage est plutôt sympa,  Apocalypse se voit comme un dieu, niveau mégalo il déclasse totalement Eric ! Je pense que les fans vont adorer. Par rapport aux précédents, le mot d’ordre c’était : plus gros, plus fort, plus tout. Cette fois au début de l’histoire, Magnéto est… (il jette un coup d’œil à l’attaché de presse) je ne sais pas ce que je peux dire ou pas, j’ai l’impression d’être en interrogatoire à côté de mon avocat (rires). Bon, en gros : il est tombé amoureux et a choisi une vie simple, il a un métier honnête, a pratiquement renoncé à ses pouvoirs. Cela correspond à la fameuse romance avec Magda que l'on trouve dans les comics, et qui n'avait jamais été portée à l'écran jusqu'ici. Il a laissé tomber ses rêves de domination. Le souci, c’est qu’Apocalypse vient le sortir de tout ça, parce que Magnéto est un élément majeur de son plan. Il lui dit clairement « tout ce que tu as fait avec tes pouvoirs jusqu’ici, c’est nul. Je vais t’apprendre à développer ton potentiel totalement ». Et ça fait des dégâts.


JM : Je dirais que Charles devient enfin enthousiaste à l’idée d’être ce qu’il est. Il assume beaucoup plus son rôle de leader, il ne se lamente plus sur son sort. Il a à nouveau la foi, à nouveau de l’espoir. Il est également beaucoup moins égoïstes que dans le film précédent. Dans chaque film, le personnage n’est jamais le même et cette fois, c’était le plus dur à jouer pour moi parce que… pour Le Commencement, c’est quand même un type qui utilise ses pouvoirs pour coucher avec des filles. A la fin il a son trauma, son handicap, et dans Days of future past, il est complètement tourmenté. Ici, il a retrouvé sa positivité mais il a le sens des responsabilités, c’est un juste milieu.


Ton personnage est maintenant totalement handicapé. ET il devient enfin chauve ; les fans vont hurler de joie.


JM : Bon, j’avais d’autres attentes sur mon personnage quand même (rires). Mais je savais que ça arriverait tôt ou tard, ça m’a surpris que cela n’arrive ni dans le premier film ni dans le second, j’avoue ! Même au niveau des fans, il y avait un côté « c’est cool qu’il ait un nouveau look, mais bon, il va falloir qu’il se rase à un moment ». Évidemment, cela ne veut pas dire devenir un Patrick Stewart bis, pas plus que je ne veux imiter sa performance. En fait, plus un personnage a des caractéristiques fortes et plus ça facilite le boulot, tu as de plus en plus de trucs auxquels te raccrocher, plus de repères. En plus, il est riche, entouré de gens qui l’aiment… Je ne pense pas qu’il se sente handicapé. A part cet attribut physique, où effectivement, tu dois te forcer à zapper pas mal de réflexes naturels liés aux jambes, ce n'est pas du tout une difficulté niveau jeu... A la limite, je suis payé à être assis pendant tout le film, j'ai des scènes où d'autres me portent, c'est la belle vie !

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A une époque tu avais dit que les Avengers n'avaient aucune chance face aux X-Men, tu maintiens ?


JM : Je campe sur mes positions, on les éclate (rires). Je contrôle les esprits donc ils ne vont rien comprendre à ce qui leur arrive, on les tournera les uns contre les autres jusqu'à épuisement. Et mon pote que tu vois là (il montre Fassbender), contrôle le métal. C'est un peu triste pour Iron Man et toutes ses belles armures (rires).


MF : Ah, c'est sûr que si ça se passe comme avec les sentinelles du dernier film, on va s'amuser avec lui.


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Le côté père – fils entre Magnéto et Quicksilver est développé ? Il était amorcé dans le précédent.


MF : Hmm... Sans en révéler trop, disons qu’on joue encore plus avec ça que dans Days of future past. Mais ce n’est toujours pas le truc le plus explicite du monde, leur rapport est compliqué. Je ne pense pas que Quicksilver soit prêt à offrir une cravate à Eric à la fête des pères, pas encore (rires).


On arrive sur le troisième film, mais vous n'avez pas l'air lassés.


JM : Moi je suis comme un gosse, ça reste un plaisir, on est là pour jouer des superhéros, je ne vais pas commencer à me plaindre maintenant : s'amuser et prendre du plaisir c'est la clé.


MF : C’est sympa de bosser avec la même équipe et de voir tout le monde évoluer. Magnéto m’a beaucoup apporté, où que j’aille, si on me reconnaît c’est grâce à ce rôle, je ne peux pas cracher dessus. Et le côté marginal des X-Men facilite l’identification : ce sont avant tout des gens rejetés par le reste du monde, ça les différencie des autres superhéros. J’aime aussi beaucoup le fait que les intrigues impliquent des éléments historiques : la Guerre Froide, la crise des missiles de Cuba, l’assassinat de Kennedy, ça rend le film très jouissif. En plus Bryan Singer est assez ouvert, on peut proposer nos idées, et si ça marche, il les garde.


Propos recueillis par Yérim Sar


X-Men Apocalypse - Dans les salles