Need For Speed Payback : pas loin de la sortie de route
Need For Speed. Un nom qui sent bon les années 90 et qui étonne en 2017 : quoi, ils en font encore ? Oui. Et le petit dernier est paru le 10 novembre 2017 sur Windows, PlayStation 4 et Xbox One.Need For Speed. Un nom qui sent bon les années 90 et qui étonne en 2017 : quoi, ils en font encore ? Oui. Et le petit dernier est paru le 10 novembre sur Windows, PlayStation 4 et Xbox One.
On ne va pas se mentir : on hallucine un peu. De voir que chaque année ou presque depuis 1994 et la sortie de The Need For Speed sur 3DO (1996 pour Playstation et Saturn), Electronic Arts publia une nouvelle entrée dans la saga automobile. Car depuis Need for Speed: Hot Pursuit (1998), nous étions tous un peu passé à autre chose. Jamais le plus beau, le plus fun, et sûrement pas le plus réaliste, le Need For Speed nouveau a toujours eu des allures d'outsider, quand il n'était pas tout simplement le vilain petit canard. Et quand il s'agit d'en faire un film, sans surprise, c'est une crotte.
Jouer à un nouveau Need For Speed en 2017 ? Un anachronisme presque maso.
Bonne nouvelle : le plaisir de la route est bien là. Encore heureux. Votre boulot consistera donc à sélectionner sur la carte (un vrai foutoir) des défis permettant de tuner votre voiture, et des courses vous permettant de vous faire un nom et d'atteindre votre but (la vengeance, mais encore une fois, les motivations sont accessoires). En ville comme à la campagne, un soin tout particulier fut apporté aux détails, et on se prend à glousser lors des concours de drift. Le plaisir est simple, immédiat. Facile. Mais finalement peu engageant. Bien moins beau que la concurrence, ce NFS n'a pas grand chose pour lui. Un peu comme les Fast & Furious, qu'on regarde sans trop savoir pourquoi, si ce n'est dans l'espoir de choper ici et là quelques sensations de vitesse et de vertige. Mission accomplie, ok, sans effort, mais sans ambition.
Nico Prat