Patrice Bardot (Tsugi Magazine), tu écoutes, lis et regardes quoi ?
Régulièrement, chez Rockyrama, on laisse la parole à une personnalité qu’on apprécie, pour qu’elle nous fasse découvrir ces petits trésors cachés, ces films, livres, albums, trop souvent mésestimés, ou complètement ignorés. La parole est à Patrice BaRégulièrement, chez Rockyrama, on laisse la parole à une personnalité qu’on apprécie, pour qu’elle nous fasse découvrir ces petits trésors cachés, ces films, livres, albums, trop souvent mésestimés, ou complètement ignorés. La parole est à Patrice Bardot, rédacteur en chef du magazine Tsugi.
Cinéma.
“Quadrophenia” de Franc Roddam (1979). Librement inspiré du l’album des Who du même nom dont certaines des chansons rythment le film. 1964, l’histoire tragique d’un jeune mod. Un film culte, magnifique reproduction d’une époque. On peut même y voir Sting dans un de ses rares bons rôles d’acteur. Le seul peut être ?
Livre.
Hubert Selby, “Le Démon”. Une histoire folle d’un mec qui devient fou. Description puissante de la société New-Yorkaise des années 60. Un des plus grands écrivains américain scontemporains. Tous ses livres sont dingues d’ailleurs.
Bande dessinée.
“Le Grêlé 7/13”. Ah ma jeunesse, quand je lisais Pif ! Je me passionnais pour l’histoire de ce jeune résistant de la Seconde Guerre Mondiale qui possédait sept tâches de rousseurs sur une joue et treize sur l’autre. D’où le nom !
Magazine.
Incontestablement Jockey Slut. Non seulement parce que c’est le seul magazine à avoir mis en couv’ les Daft Punk sans masques à leurs débuts mais aussi parce qu’il représente toute la culture anglaise de la dance music du milieu des années 90 au milieu des années 00, où malheureusement il a disparu. J’ai encore toute la collec’ chez moi que je garde précieusement. Leurs CD's donnés avec le mag étaient tout aussi pertinents en présentant une musique électronique très ouverte sur le hip hop ou le rock. On peut dire que Jockey Slut c’était vraiment les punks de la techno et je me retrouvai parfaitement là dedans. C’est sans doute inconsciemment ce que j’essaie de faire modestement avec Tsugi aujourd'hui.
Musique.
City Kids. Un groupe du Havre du milieu des années 80. A l’époque, j’étais autant passionné par la musique électronique naissante que par toutes cette vague rock underground qui envahissait le pays avec notamment les Thugs et les City Kids qui étaient influencés par les groupes australiens comme Radio Birdman, tout en possèdant déjà une sorte de french touch liée à la voix prenante de leur chanteur et pianiste Dominique Comont.
Série.
Les Envahisseurs. Sans doute pas très original. Qu’importe, cette série c’est un peu ma madeleine de Proust car et oui, ça va paraître incroyable mais ce sont les premières images que j’ai vu sur… Une télé en couleurs. Dingue, non ?