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Britpop Culture : la pop anglaise sur grand écran (1/3)

Liam Gallagher vient nous enchanter de sa présence au festival de Rock en Seine le 25 août prochain, et ce n’est pas peu dire qu’on l’attend avec délectation. L’icône de la Britpop ou de la Cool Britannia des 90’s vient aussi nous rappeler que cette
Britpop Culture : la pop anglaise sur grand écran (1/3)

Liam Gallagher vient nous enchanter de sa présence au festival de Rock en Seine le 25 août prochain, et ce n’est pas peu dire qu’on l’attend avec délectation. L’icône de la Britpop ou de la Cool Britannia des 90’s vient aussi nous rappeler que cette ère merveilleuse s’est inscrite dans notre mémoire de spectateur par bien des images. Petit inventaire nostalgique, subjectif et de mauvaise foi de comment cette musique qui vit pour toujours dans nos coeurs a pu passer à l’écran.


Episode 1 : La brit pop et le cinéma anglais


On pense souvent à la britpop comme à un mouvement musical rétro cherchant à ramener un tropisme anglais aussi souverain sur la culture de masse qu’à l’époque des Beatles et des Stones dans les années 60. C’est l’histoire que les mass medias ont acheté à l’aveugle. Mais les groupes britpop sont avant tout l’arrivée à maturité de la génération du rock britannique qui pullulait sur les labels indie des années 80 et auxquels les majors donnent des moyens de blockbusters après le succès inattendu de Suede en Angleterre. A partir de 1994, ce qui est cool devient anglais et ce, dès le lendemain du suicide de Kurt Cobain. En musique, Blur confirme avec son troisième album Parklife. Référence absolue, le couplet est entonné par l’acteur culte du film « Quadrophénia » (Franc Roddam, 1979), Phil Daniels.



Au cinéma aussi le cinéma anglais redevient synonyme de populaire au contemporain avec le premier carton de la bande de Richard Curtis « Quatre Mariages et un enterrement ». On reste dans le méga cliché et les gens pas malheureux, mais Londres et la campagne anglaise redeviennent les endroits les plus cools du monde même si musicalement on reste sur Elton John et… Wet Wet Wet. Finalement, le seul nom de cinéaste, période britpop à retenir, c’est bien sûr celui du Mancunien Danny Boyle. Avec « Trainspotting », il balance à la face de la culture de masse la philosophie de la jeunesse laissée sous le tapis de pauvreté et de no future par le libéralisme thatchérien. La mise en image du bouquin de Irvine Welsh est aussi une mise en musique souvent la plus contemporaine, la techno, et la Britpop de Blur et Pulp.

Dans son film suivant « Une Vie Moins Ordinaire », Ewan McGregor va même jusqu’à se prendre pour Liam et chante la pépite (alors simple Face B de Oasis) « Round Are Way ».

Et version complète par Oasis, avec un Liam Gallagher d’une fraîcheur éclatante :

Benjamin Durand



Deuxième épisode très bientôt.