Nos coups de coeur du festival de Deauville

Il a commencé l’après-midi du vendredi 1er septembre. Le 43e festival du cinéma américain de Deauville présente une sélection de films carrément alléchante. Nous y avons pioché quelques bobines dont on attend la sortie en salles de pied ferme.

Le nouveau film de Doug Liman, présenté en avant-première au festival, met en scène la vie de Barry Seal, ancien pilote de ligne américain devenu trafiquant de drogue dans les années 1980. Le rôle est campé par Tom Cruise, qui a l’air de renouer ici avec ce qu’il sait faire de mieux. C’est-à-dire sauter de toutes sortes de véhicules en marche et se sortir d’affaires pas toujours très nettes, en faisant un sourire narquois aux autorités.

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Dans ce film indépendant, en compétition, Casey Affleck et sa petite famille font face à un fantôme qui revient dans sa maison pour retrouver sa femme. Plus qu’une histoire de fantôme (celui du film est d’ailleurs simplement affublé d’un drap blanc), A Ghost Story est un film sur l’éternité et interroge notre existence même, d’après les critiques américaines qui l’ont déjà vu. Ça a l’air beau comme tout.

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Los Angeles, au début des émeutes d’avril et mai 1992. Eli et Daniel, deux frères américano-coréens, tiennent un magasin de chaussures en quasi-faillite. Ils se lient d’amitié avec Kamilla, une enfant afro-américaine. Tous les trois, ils vont défendre le magasin durant les émeutes qui vont pour toujours changer la face de la ville et les rapports entre les communautés qui y vivent. On ne sait pas encore si Gook va gagner quelque chose au festival, mais ce qui est sûr, c’est qu’il va s’inscrire dans les films les plus cools tournés dans la Cité des Anges.

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Lui aussi en compétition, Brooklyn Yiddish raconte l’histoire de Menashé, un juif orthodoxe new-yorkais qui tente de conserver la garde de son fils, Ruben, après avoir perdu sa femme. La tradition hassidique l’interdit d’élever son enfant seul. En une semaine, que le Grand rabbin lui a accordé, Menashé va devoir prouver qu’il peut être un bon père tout en respectant les règles de sa communauté. En mélangeant humour et émotion, cette plongée dans les quartiers juifs de Brooklyn risque bien d’être l’une des comédies de l’automne. Et du festival.

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C’est dans le cadre d’un hommage à l’oeuvre de Robert Pattinson que Good Time va être présenté en avant-première au festival, dès le samedi 2 septembre. Le film s’annonce déjà comme l’un des événements cinématographiques de l’année. On y suit Connie et Nick, deux frères, dans les bas-fonds de Big Apple. Nick se fait arrêter après un braquage qui tourne mal. Connie va tenter de le faire évader. Cette course contre-la-montre haletante, couplée à l’esthétique sombre et granuleuse des frères Safdie, a des chances de faire chavirer le festival…

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