Les 20 films mythiques de notre enfance

Difficile de faire plus subjectif qu’un classement ciné. Et ce tout particulièrement lorsqu’il porte sur les films de notre enfance. Un sujet lourd de nostalgie toute personnelle qui, lorsqu’il est partagé avec d’autres êtres humains, parvient à animer une petite lumière au fond des yeux du plus cynique des interlocuteurs. 

Chaque génération a son propre lot de films réconfortants vintage, et ici, on a trainé nos sneakers à LED clignotantes à travers la période bénie des films du genre : les années 80/90, a.k.a. l’avénement de la VHS. Voici la sélection, définitivement non exhaustive, des films qui font tremblotter le menton des membres de la rédaction.

Spielberg. Un T-Rex. Sam Neil. Des vélociraptors. Jeff Goldblum. Un T-Rex. Le concept de parc d’attraction le plus excitant qui soit. Samuel L. Jackson. Un T-Rex. Un avocat dévoré lors d’un interlude dans les water closet. PAR UN T-REX.

LE film qui à fait pleurer toute une génération. La fugue virtuelle de Bastien, gamin lambda pas très populaire dans les tréfonds de Fantasia et les rencontres qui vont en découler n’ont certes pas très bien vieilli à l’oeil, mais garderont toujours une place au chaud dans nos petits coeurs de grands gamins.

Rockyrama aime les Goonies, ce n’est pas un secret. Voilà un film qui ne pouvait décemment pas manquer à l’appel des films les plus marquants de notre enfance. Avec son plot génial à base de vilains gangsters en cavale et de chasse au trésor de pirate made in Spielberg et Columbus, le film a trouvé un écho assez inégalable chez les jeunes rêveurs en mal d’aventures.

Autant vous prévenir tout de suite, Robin Williams va carrément truster cette liste. Acteur culte de l’époque, il est sérieusement incrusté dans pas mal de nos souvenirs d’enfance. Et quand il s’acoquine avec la superstar Stevie Spielberg pour pimper le héros préféré des gosses, forcément, on adhère.

Marty McFly, le Doc et leurs voyages haletants à travers l’espace temps en Dolorean restent probablement notre choix le plus récurent lorsqu’il s’agit de s’improviser un marathon nostalgique devant la TV.

Trentenaire et toujours capable de réciter les règles d’un babysitting de mogwaï réussi? Bienvenus au club.

On reconnait souvent un film culte à la propension de celui ci à voir ses répliques entrer dans la pop culture. Que celui qui n’a jamais tenté de replier la première phalange de son index en expirant le fameux « E.T. téléphone maison » nous jette la première pierre.

Un Michael Keaton impayable en bio exorciste scabreux dans cette comédie gothique à la B.O. démente, avec en bonus une Wynona Ryder au summum du cool, sublimée par tonton Tim Burton.

Hybride film cartoonesque réalisé par Zemeckis. Le film et l’esquisse des courbes affolantes de son premier rôle féminin sont depuis entrés dans l’inconscient collectif.

Si celui-ci ne réveille pas une sacrée dose de souvenirs chez vous, on ne s’appelle plus Rockyrama.  

Un père savant sensiblement empoté miniaturise ses gosses et ceux des voisins par inadvertance. En découleront de rocambolesques aventures carton pâtes impliquant des insectes géants, une tondeuse à gazon et un bol de Lucky Charms.

Adaptation de la série sixties du même nom par un Barry Sonnenfeld inspiré. Un casting parfait, Anjelica Huston, Christina Ricci, Christopher Lloyd… Des personnages créatures poilants, Cousin Machin, La Chose… Une famille alternative en quelque sorte pour les mouflets effrontés que nous étions. 

Inspiré d’une histoire vraie, ce petit film Disney raconte les déboires de la première équipe de bobsleigh jamaïcaine à concourir aux JO d’hiver. Et a provoqué un de nos tout premiers tics verbaux, qui consistait à ponctuer toute phrase par le mot ‘man’. 

Ca danse, ça chante, ça hurle, ça se bidonne… Du Jim Carrey pur sucre. Un bonbon pour n’importe quel gamin.

Un concept qui ridiculise totalement l’idée même de réalité virtuelle. Imaginez un jeu qui ait le pouvoir de vous offrir des RTT forcées dans la jungle, et d’envoyer au choix : un lion, des moustiques géants, des ouistitis hypéractifs ou un chasseur réac à vos basques. Et ce, avec comme compagnon de jeu, le toujours génial Robin Williams. On ressort la VHS ?

Ah, le gentil fantôme en chair et en os. Et tant de jeunes filles qui ont ruiné les bandes de la VHS en se repassant la dernière scène du film en boucle… 

En voilà un qui a mis plus d’un parent dans l’embarras. Allez expliquer à votre môme que, non, ce n’est possible d’adopter un orque et de le caser dans la baignoire de la salle de bain. Sans parler du sentiment de trahison ressenti lorsque l’on a appris que les orques en fait, c’était pas super sympa. Mais le film est émouvant. 

Votre pré-Seigneur des anneaux peut être. Un film fantasy né de la collaboration de Ron Howard et George Lucas, forcément un peu épique. Des fées, des princesses, des nains, Val Kilmer, du morphing…Pas très subtil, mais culte.

Film chantonnant phare des années 90 avec la superstar de l’époque, Whoopi Goldberg. Ses tribulations en soutane ont été vues et revues par tous. On a tous grandi avec Whoopi.

Le film qui détient sans doute le record du nombre de rediffusions télévisuelles pendant les célébrations de la naissance du petit Jésus! Les aventures de Kevin McCallister, oublié par ses parents (quand même carrément négligents!) en pleines fêtes de Noël et qui doit en plus faire office de chien de garde face à deux cambrioleurs attardés, sont aussi indissociables de cette période de l’année que votre tentative de suicide annuelle par overdose de papillotes. 

On termine donc avec le film qui a rendu nos génitrices dingues à force de devoir nettoyer les résidus de slime qu’elles avaient eu la mauvaise idée d’accepter d’acheter au bureau de tabac du coin (une des meilleures idées de produits dérivés cinéma, à notre humble avis). Un film qui se regarde avec délectation encore aujourd’hui et donc le reboot a généré une attente plus que fébrile.