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Wayne’s World de retour au cinéma pour célébrer les 25 ans de la sortie du film

Avec un humour ultra référencé, des blagues potaches pour ados acnéiques et peu de moyens, Wayne’s World déboule donc par surprise en 1992 et impose deux têtes de crétins fans de hard-rock comme nouveaux héros de la déconne du samedi soir entre potes
Wayne’s World de retour au cinéma pour célébrer les 25 ans de la sortie du film

Si quelques sketches du Saturday Night Live ont eu le droit d’exister au cinéma (Une Nuit au Roxbury, Coneheads, Bob Roberts), très peu ont connu un succès mondial massif. Avec les Blues Brothers, Wayne’s World, de l’inconnue Pénélope Spheeris, peut donc s’enorgueillir de ça, en plus d’avoir imposé un nouvel acteur majeur de la rigolade US : Mike Myers ! Et si le Canadien connait pourtant une courte carrière sur les écrans, il impose en cinq films deux figures incontournables de la comédie moderne : Austin Powers et Wayne Campbell !

Avec un humour ultra référencé, des blagues potaches pour ados acnéiques et peu de moyens, Wayne’s World déboule donc par surprise en 1992 et impose deux têtes de crétins fans de hard-rock comme nouveaux héros de la déconne du samedi soir entre potes (les plus féroces Beavis and Butt-Head ne vont pas tarder à faire leur apparition) ! Wayne Campbell et Garth Algar (génial Dana Carvey), en animateurs d’une émission sur le rock filmée depuis leur cave, préfigurent alors sans qu’on s’en doute une seconde, les milliers de programmes maison à venir 10 ans plus tard sur l’Internet, enregistrés avec les moyens du bord ! Ou comment un gros studio veut récupérer un programme captivant des milliers de personnes sans aucune promo et en fait des stars du jour au lendemain ! 


Devant vivre alors dans un monde de requins un peu trop grand pour eux, le duo va devoir s’imposer à sa manière pour défendre ses idées, entre producteur véreux (impeccable Rob Lowe, ressuscité des eighties !) et bombasse atomique (le fantasme d‘alors Tia Carrere), rencontrant au fil de leurs aventures quelques figures mythiques, de Meat Loaf à Alice Cooper en passant par le terrible Robert Patrick, venu rejouer le T-1000 (comme dans Last Action Hero la même année !). Jouant avec les codes de la pop et la rock culture, le film se rapproche de très près de l’univers des Nuls qui sévissent depuis 5 ans à la télé française ! C’est donc naturellement que Chabat et Farrugia se chargent de l’adaptation pour un public ravi de la collision entre ces deux univers déjantés ! 

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Deux ans plus tard ils sortiront d’ailleurs La Cité de la Peur, alors que Wayne’s World 2 de Stephen Surjik déboule sur nos écrans pour une suite assez drôle autour d’un indien à moitié à poil et d’un festival à organiser : Waynestock ! Au rythme de Queen, des Red Hot, d’Hendrix et autres Ugly Kid Joe, Wayne’s World fait donc la part belle aux guitares et à l’univers du rock des stations FM et des highways trop longues. Un concentré d’Amérique, une ode majeure aux freaks and geeks d’alors, et qui prendront 10 ans plus tard tout le devant de la scène chez Apatow et consorts ! Mégateuf !


P.S : Pour célébrer les 25 ans de la sortie du film, Wayne’s World fera son retour au cinéma les 7 & 8 février aux US. Toutes les infos par ICI.


Texte issu du livre Rockyrama - 101 films à regarder le samedi entre amis