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Pour vous permettre de découvrir la plateforme de streaming, MUBI vous offre 30 jours d’abonnement ! Des grands classiques jusqu’aux pépites indépendantes les plus méconnues, en passant par quelques séries B, retrouvez chaque jour du grand cinéma de tous les horizons sur la plateforme. Découvrez le catalogue de MUBI et retrouvez notre sélection spéciale de films avec les 30 jours d’abonnement à la plateforme offerts en suivant ce lien !
Que regarde-t-on sur MUBI ?
Twin Peaks : les 7 derniers jours de Laura Palmer (1992) - David Lynch
En 1992, pour David Lynch, ce célèbre spin off « est comme une tarte aux cerises que j’offrirais aux fans de la série – sauf qu’elle est emballée dans du fil barbelé. » Rien de surprenant de sa part, pourtant, le film est peu goûté par la critique. Lynch est sifflé et harangué par les journalistes qui assassinent majoritairement le film, et se sent accusé d’avoir tué Twin Peaks. Aujourd’hui, sa réputation n’a cessé de grandir, les donuts sont frais, le café est chaud et le film est désormais totalement réhabilité.
Faux-semblants (1988) - David Cronenberg
Deux jumeaux monozygotes, gynécologues réputés, voient leur intimité fusionnelle menacée lorsque l’un d’eux tombe amoureux d’une de leurs patientes. Dans la mécanique parfaite de la relation fraternelle, elle est le grain de sable qui s’immisce dans les rouages pour mieux les casser. Mais le mode d’emploi reste indéchiffrable. « Je n’ai pas de message à donner, déclare le réalisateur. Je ne critique pas, j’observe. C’est une conversation que j’ai avec moi-même. Certains aspects de ma personnalité restent à explorer. Il me faudrait faire un millier de films pour faire le tour de moi-même. »
Shiva Baby (2020) - Emma Seligman
La jeune Danielle se retrouve coincée lors d’une shiv’ah, entre l’homme marié avec lequel elle entretient une relation sexuelle, son ex-copine avec laquelle elle garde un lien certain et la pression familiale de devoir se trouver une situation stable. Adaptation du court-métrage du même nom, Shiva Baby est le premier long-métrage de la jeune réalisatrice canadienne Emma Seligman. À seulement 25 ans, elle explore avec justesse, drôlerie et subtilité, la gêne des réunions familiales, la pression sociale infligée et l’émancipation face à notre propre sexualité.
Gamera (1965) - Noriaki Yuasa
Alors que la Toho règne en maître incontesté sur le kaiju eiga depuis la sortie de Godzilla en 1954, les studios concurrents assistent à ce déferlement de monstres géants, sans même pouvoir espérer rentrer dans la compétition. Mais c’était sans compter le créateur de cette tortue géante, qui défia ses pairs pour créer une saga aussi ludique qu’inventive. Gamera est devenu le parangon d’une des règles fondamentales du genre : réduire le monde à un immense terrain de jeu pour monstres malpolis.
La Jetée (1962) - Chris Marker
La filmographie de Chris Marker est pleine d’œuvres iconiques, Le Joli mai, Sans soleil, Le Fond de l’air est rouge… Parmi tous ces films, La Jetée reste cependant celui dont la réputation est la plus grande. Quelque peu isolé parmi les documentaires politiquement engagés qu’il réalisait à l’époque, ce morcellement d’événements par le photo-roman, Marker le met au service de son histoire. Les photos s’enchaînent comme autant de souvenirs, accompagnées par la narration d’un récit de SF. Du grand cinéma !
Plan 9 from Outer Space (1957) - Ed Wood
Reconnu à une époque comme le pire film jamais fait par Michael Medved dans son livre The Golden Turkey Awards, Plan 9 from Outer Space réussit tout de même 60 ans plus tard à captiver les foules et à devenir un objet artistique intrigant. Ed Wood, réalisateur connu pour La Fiancée du monstre et ses tournages low budget a su créer avec les moyens financiers qui lui étaient alloués des films de série-B qui restent malgré tout dans les annales du genre. Les meilleurs films ? Peut-être pas, mais une véritable créativité d’artiste prêt à tout pour divertir.
Les Demoiselles de Rochefort (1967) - Jacques Demy
C’est un phénomène bien étrange que Les Demoiselles de Rochefort, une comédie musicale française à l’américaine de Jacques Demy, légèrement cucul et pourtant qui nous rend heureux tout du long. Est-ce la musique du grand Michel Legrand accompagnée des paroles de Demy qui nous charment ? Ou bien la douceur et la délicatesse des acteurs de Catherine Deneuve, à Françoise Dorléac en passant par Michel Piccoli ? Ou tout simplement une étude des sentiments portée par une mélancolie certaine qui n’arrêtera jamais de nous toucher. On ne sait, en tout cas Les Demoiselles sont intemporelles.
Rashomon (1950) - Akira Kurosawa
En 1950, c’est la consécration internationale avec Rash?mon. Si le film n’a pas bonne presse au Japon, il remporte néanmoins le Lion d’or au Festival du film de Venise. C’est un tournant qui permet à Kurosawa d’entrer dans la cour des grands. Le cinéaste innove avec ce film dans lequel un crime est vu et analysé par quatre protagonistes différents. Le rôle de Mifune impressionne : « il a étudié le mouvement des lions à l’état sauvage pour préparer ce rôle, dans ce film, il est comme un animal en cage. » dira Martin Scorsese.
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